L'incroyable vie de Jean-Marc Jancovici
Temps de lecture: 27 minutes.
Jean-Marc Jancovici est l’actuel président du Shift Project (et son fondateur). Il a consacré sa vie à la lutte contre le réchauffement climatique et est le “gourou” de l’écologie française. Nous allons nous attarder aujourd’hui à son parcours exceptionnel pour la lutte pour le climat. Tous les éléments seront tirés de sa page wikipedia. Mais alors, qu’elle est donc “l’incroyable vie de Jean-Marc Jancovici ?”

Le parcours exceptionnel de Jean-Marc Jancovici
Jean-Marc Jancovici est né le 13 février 1962 à Paris, fils de Bernard Jancovici, physicien et professeur à l’université Paris-Sud. Il suit l’enseignement de mathématiques spéciales au lycée Louis-le-Grand puis continue sa scolarité à l’École Polytechnique.
L’École Polytechnique est la meilleure école d’ingénieur de France avec une renommée mondiale. Pour y accéder il est nécessaire d’avoir un dossier excellent. Non seulement il est difficile d’accéder à une école d’ingénieur, mais parmi les 204 d’ingénieur en France, Polytechnique est la plus prestigieuse de toutes. Jean-Marc Jancovici est un étudiant brillantissime.
Non content d’avoir obtenu un diplôme d’ingénieur à l’École Polytechnique, Jean-Marc Jancovici continue sa scolarité à l’École nationale supérieure des télécommunications (ENST). Il en sort avec un second diplôme d’ingénieur civil diplômé.
Équipé de deux diplômes d’ingénieur, que décida de faire notre excellentissime ingénieur ? Décida t-il d’intégrer une des plus grandes industries françaises pour y partager ses compétences exceptionnelles et faire changer les mentalités pour le climat ? Décida t-il d’incorporer une entreprise à la pointe de la technologie pour y développer grâce à ses connaissances acquises des nouvelles techniques plus propres ou performantes ?
J’insiste fortement sur ses études exceptionnelles. Jancovici est un homme très brillant. Beaucoup de personnes rêvent de changer le monde mais n’ont pas les capacités intellectuelles. Pour ceux ayant ces capacités, ils n’ont souvent pas un CV exceptionnel avec inscrit “École Polytechnique” leur ouvrant toutes les portes. Même avec les compétences nécessaires et la volonté, il est impossible la majorité du temps d’accéder aux entreprises travaillant dans ces domaines de pointe. Jean-Marc Jancovici avait l’opportunité de travailler partout dans le monde dans ces secteurs; il ne l’a pas saisi.
Sortant d’école à la grande époque du Minitel, les opportunités étaient pourtant nombreuses. Mais très loin de tout cela, il vécu « une crise d’adolescence à retardement », il découvrit une annonce dans le journal Libération (indice très important pour la suite de son parcours) se présenta,t comme ceci: « Je cherche un polytechnicien acceptant de travailler au Smic pour une société de production qui n’existe pas ». Il travailla alors pendant 3 ans avec l’acteur Franck Cabot-David dans une société Ciné Magma production produisant des courts métrages.
Après son parcours dans la production de film, il enchaina les petits boulots divers et variés, du contrôle de gestion, des missions comme indépendant; très loin des parcours exceptionnels des étudiants de Polytechnique. Lorsqu’il réalisait des études pour France Télécom au début des années 1990 sur les services de télé-enseignement, de télémédecine et de télétravail, il s’est rendu compte que ces applications pourraient conduire à des économies de déplacements. C’est à ce moment-là qu’il découvrit les émissions de gaz à effet de serre.
Étrange pour un grand intellectuel français de découvrir cela à cette époque, j’aurais imaginé qu’il en connaissait l’existence depuis bien longtemps. En 1973 l’ingénieur et professeur au MIT David Gordon Wilson proposait déjà un taxe sur les émissions de carbone. Dans son livre paru en 1962 Capitalisme et liberté, l’économiste Milton Friedman émettait déjà l’hypothèse d’une taxe sur les émissions de gaz à effet de serre. Cependant, le public de Milton Friedman n’est généralement pas trop le public de Libération.
Fort de sa découverte avec 30 ans de retard, il développa l’idée du « bilan carbone », une méthode d’évaluation des émissions de CO2 entraînées par l’activité d’une entreprise. Il l’a présenta à l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (ADEME). Agence située dans la banlieue de la ville d’Angers, il y a travailla pendant plusieurs années pour y développer son bilan carbone.
C’est quand même plus sympathique de travailler à Angers qu’à Paris. Le rythme de vie est plus agréable, les horaires sont sûrement plus souples aussi. Quant à l’obligation de résultat, quand on est employé par l’État, c’est sûrement moins primordial. L’entreprise ne déposera pas le bilan si votre productivité n’est pas assez performante.
Après 7 ans passés au sein de l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie, Jean-Marc Jancovici s’est rendu compte que travailler dans le secteur public était certes très paisible, mais les perspectives d’évolution étaient faibles. Une fois son bilan carbone établi au sein de ADEME, il quitta l’agence pour fonder un cabinet de conseil nommé Carbone 4 qui vend des bilans carbone aux entreprises et construit leurs plans d’actions pour réduire leurs émissions des gaz à effet de serre.
Excellente technique, se faire embaucher par l’État pour rajouter une taxe et une fois cette taxe carbone établie, retourner dans le privée pour se faire de l’argent dessus; l’écologie c’est l’avenir !
Petite aparté sur la taxe carbone, je trouve cela curieux qu’en tant qu’écolo, la seule idée pour sauver la planète c’est rajouter une taxe. En quoi taxer la population encore plus va sauver les ours polaires ? Comment réduire le pouvoir d’achat des français va sauver la forêt amazonienne ? Je comprends la taxe carbone, l’intérêt est de rendre l’accès à l’énergie plus coûteux pour inciter la population à réduire sa consommation énergétique et inciter les entreprises à développer de nouvelles méthodes moins polluantes. J’adhérerai à la taxe carbone si les énergies étaient taxées à 20% comme le reste et que l’on rajoutait 10% de taxe carbone. Mais l’énergie est déjà taxée à 60%. Quel est le réel projet derrière ? Taxer à 100% pour devenir un réel pays communiste comme rêve tout bon écolo intermittent du spectacle lisant Libération ? Nous sommes déjà taxés sur nos moindre mouvement, les dépenses de l’État représentent 66% du PIB en 2020. N’y a t-il pas un moment où il y a trop de taxes ? Ne faudrait-il pas réfléchir à une autre méthode ?
Depuis 2006, il organise avec le journaliste Jean-Louis Caffier et le climatologue Hervé Le Treut, les entretiens de Combloux, un séminaire annuel (financé par qui ? Je n’ai pas réussi à obtenir d’informations) où sont conviées une trentaine de journalistes dans une station de montagne pour s’initier au climat et à l’énergie. Le programme ? Ski ou balade en raquette le matin, conférence l’après-midi et raclette/fondu le soir.
Pourquoi est-ce donc toujours pareil avec les écolos ? Pourquoi font-ils toujours l’inverse de ce qu’ils prônent ? Pourquoi organisent t-ils des événements à la montagne alors que la majorité(totalité?) des journalistes conviés habitent à Paris ? Pourquoi les conférences ne sont pas organisées à Paris ? C’est beaucoup plus accessible en transport pour les personnes n’y habitant pas. Pourquoi n’est ce pas fait par visioconférence pour réduire l’empreinte carbone ? Ces individus prônent la réduction de la consommation de viande, se sont-ils privés lors des repas dans la station de ski ou ont-ils fait une “exception” en s’autorisant de manger de la charcuterie pendant la raclette ? Pourquoi l’écologie est destinée à la plèbe et pourquoi les intellectuels en sont exemptés ? Pourquoi ne se demandent-ils pas combien consomme un remonte-pente qui remonte littéralement plusieurs tonnes d’individus par jour sur des centaines de mètres de dénivelé? Et la consommation des canons à neige ? L’approvisionnement d’un village en pleine montagne ? La consommation énergétique pour se chauffer en plein massif du Mont Blanc ?
En 2008, un an après avoir fondé la société de conseil Carbone 4, il devient enseignant vacataire à l’École nationale supérieure des mines de Paris, où il dispense un cours sur l’énergie et le changement climatique. Incroyablement performant, en étant à la tête d’une jeune société de conseil, il trouve le temps d’être professeur vacataire dans une des écoles les plus prestigieuses. Mais ce n’est pas tout, il trouve le temps d’organiser des conférences au sein de X-Environnement, un groupe d’anciens polytechniciens motivé par les enjeux climatiques. Il en est même le président depuis 2001. Non content de cumuler ces trois activités, il donne régulièrement des conférences rémunérées dans des entreprises.
Avec quatre emplois différents, même si certains ne sont pas à temps plein, les journées sont rapidement courtes. Jean-Marc Jancovici se décide en 2007 à participer à l’élaboration du Pacte écologique signé par les différents candidats à l’élection présidentielle, ainsi qu’au Grenelle de l’environnement. Pour ses loisirs, il choisit de varier un peu, il est membre de l’association ASPO France, qui a pour thème l’étude du pic pétrolier et de ses conséquences. Comment est financée cette association ? Aucune information n’est malheureusement disponible…
C’est quelque chose qui m’intrigue particulièrement. Financer des associations, ne serait-ce que créer le site web coûte cher, acheter le moindre matériel ou organiser le moindre événement coûte de suite des milliers d’euros ? D’où provient l’argent ?
Non content d’avoir toutes ces casquettes, il devient membre du conseil scientifique du Service de l’observation et des statistiques (SOeS) du ministère de la Transition écologique et solidaire puis du Haut Conseil pour le climat créé en 2018. Disposant d’une productivité stakhanoviste, Jancovici exerce ces métiers en travaillant à domicile, comme nous le verrons plus tard.
En 2010, toujours en plus de cumuler son poste chez Carbone 4, son rôle d’enseignant et l’organisation de conférences chez X-Environnement, Jean-Marc Jancovici se décide à fonder la célèbre association The Shift Project dont il préside le conseil d’administration. Cette association « œuvre en faveur d’une économie libérée de la contrainte carbone ». L’association est financée par de grandes entreprises telles que Vinci, EDF, Bouygues, BNP Paribas ou Veolia, c’est-à-dire les clients de sa société de conseil Carbone 4. Comment cela se passe-t-il si les sociétés refusent de financer l’association ? Sont-elles jeté sur la place publique en tant que “méchantes entreprises polluantes et refusant de faire des efforts pour le climat” ?
Selon Libération, The Shift Project est composé d’ingénieurs, de cadres et de start-uppers. Avec plus de 8000 membres avec autant de potentiel, qu’a accompli l’association en 12 ans ? Malheureusement, ceux-ci n’ont pas les performances stakhanovistes de Jancovici. En 12 ans d’existence, à part quelques rapports pour expliquer que la planète se réchauffe (c’est à dire rien que l’on ignorait depuis 50 ans), pas grand chose n’est apparu …
Concernant ses positions économiques, Jean-Marc Jancovici postule l’arrivée imminente d’une envolée des prix de l’énergie, une chute de la consommation, la récession de l’économie mondiale et l’appauvrissement des classes moyennes. C’est en effet ce qu’il se passe quand on ajoute une taxe carbone. Heureusement pour lui, cumulant ses quatres emplois, il ne sera pas concerné par les fins de mois difficiles.
Le Monde indique en 2021 que « Jean-Marc Jancovici est devenu ces dernières années un des principaux porte-voix de la décroissance en France », relevé dans sa conférence « CO2 ou PIB », donnée à Sciences Po Paris en 2019. Mais une fois de plus, pour l’élite bien-pensante, quand on cumule autant d’emplois; que cela soit dans le privé avec son cabinet de conseil Carbone 4 ou au sein du gouvernement avec Haut Conseil pour le Climat, on a pas trop le temps de décroître. La décroissance c’est pour les autres, s’ils ont du mal à vivre c’est leur problème; notre polytechicien continuera à aller skier dans le massif du Mont Blanc tous les ans.
Jean-Marc Jancovici dit à Reporterre toucher à Carbone 4 un salaire d’environ 10 000 euros. Étrange pour quelqu’un cherchant la décroissance. Jean-Marc Jancovici fait ainsi partie des 1 % des salariés les mieux payés de France. Sachant que cela concerne uniquement son salaire à Carbone 4. Il faut rajouter également sont salaire en temps qu’enseignant, son poste au Haut Conseil pour le Climat, toutes ses conférences payé plusieurs milliers d’euros qu’il donne chaque année (source, etc… La décroissance a de beaux jours devant elle !
Concernant la politique, Jean-Marc Jancovici est critique de la démocratie, qu’il présente comme un « système myope, lent, incohérent souvent », qui ne serait pas capable de prendre en charge le défi de long terme que constitue le réchauffement climatique, et dont les citoyens sont « gouvernés par leurs désirs plus que par la raison ». Pour parvenir à réduire suffisamment les émissions de gaz à effet de serre, il estime qu’il faudra probablement agir par la contrainte, il craint que la démocratie se révèle inefficace et « ne survive pas à la fin des énergies fossiles ». Il n’exclut pas qu’« un système de type chinois » puisse être « un bon compromis » : « Pour lutter contre le changement climatique, il faut être capable d’imposer des efforts extrêmement significatifs et cela veut dire qu’il faut qu’on ait un pouvoir très fort pour être capable de faire respecter ces efforts ».
Ce paragraphe est directement tiré de sa page wikipedia et n’est aucunement inventé ou exagéré. Après sa carrière d’intermittent du spectacle raté et sa carrière d’ingénieur raté, Jancovici vit plus ou moins indirectement du contribuable. Son idéologie politique est un totalitarisme très orienté à gauche; cet homme est extrêmement dangereux. Pour les élections présidentielles, il révéla que “Le programme qui coche le plus de cases est celui de la France insoumise”. Étrange pour un écolo de déclarer que le programme le plus pertinent pour la planète est le seul programme contre le nucléaire. Il n’y a qu’un pas pour penser que son ambition réelle n’est pas l’écologie…
Dans sa bande dessinée Le Monde sans fin publiée en 2021 (sa productivité fabuleuse est à faire fantasmer Staline), il affirme « La vitesse à laquelle il faut réformer le système n’est pas compatible avec le maintien d’une liberté individuelle accompagnée du niveau de vie auquel on est habitué aujourd’hui ».
Un écolo, c’est vert à l’extérieur et rouge à l’intérieur. Évidemment les libertés ne seront pas réduites pour tous, vous ne pourrez plus vous déplacer sans raison valable mais Jancovici continuera à faire des brainstorming sur les pistes de ski.
Avec l’économiste Alain Grandjean, Jean-Marc Jancovici propose la nomination à tous les postes de l’État d’un conseiller technique ressources et énergie. Il est important de sécuriser son salaire, parce qu’après tout, qu’à accompli Jancovici en 40 ans de carrière pour le climat ? Qu’ont accompli les ingénieurs du shift project en 12 ans à part de la paperasse ? Les années à venir seront difficiles et notre ingénieur adepte du système politique chinois désire sécuriser sa place au chaud.
Sur l’échiquier politique il est vu à gauche comme un « libéral repeint en vert fricotant avec les gros pollueurs de la planète » car selon la gauche, qui n’est pas totalement communiste est un néolibéral ou un nazis. À droite il désespère « par son discours de décroissance, sa critique du libre-échange et sa volonté de planifier l’économie » Pourquoi donc ? Parce que planifier nécessite de la main d’œuvre qui est bien payée. Après sa carrière d’ingénieur raté malgré son parcours scolaire brillant, il est plus facile de se faire rétribuer par les impôts des français.
Concernant ses émissions de gaz à effet de serre personnel, Jean-Marc Jancovici habite dans une maison à Orsay avec sa femme, femme au foyer et ses deux enfants (faire du lobbying auprès de l’État rapporte suffisamment pour permettre à sa femme de ne pas travailler). Premier point étrange, alors qu’il recommande de construire moins de logements et d’habiter en immeubles pour limiter la consommation d’énergie, Jancovici lui habite dans une maison. Il explique aussi que chez lui, les douches sont « interminables chez ces dames». S’il a des difficultés à convertir sa propre famille, le futur s’annonce compliqué…
Pour l’énergie consommée par le travail, sa femme ne consomme rien puisqu’elle est « au foyer » et lui travaille à domicile. À l’heure où très peu d’entreprises font du télétravail et dans le cas où celles-ci acceptent, c’est autorisé seulement quelques jours par semaine; Jancovici arrive à manager une entreprise générant un chiffre d’affaires de 4 millions d’euros avec 71 employés de son canapé. Concernant son ordinateur professionnel, il le change tous les deux à trois ans par « obligation » (je rappelle qu’il est chef de son entreprise). À quelle moment est-il devenu obligatoire de changer de PC tous les 3 ans pour faire de la bureautique ? Même les ingénieurs ou professionnels de la vidéo gardent leur ordinateur plus longtemps que cela; et ils font autre chose que des rapports ou des graphiques.
Concernant les services publics, Jean-Marc Jancovici est ravi d’avoir des services publics surtout qu’il paye des impôts. Il déclare même qu’il n’en paie pas assez à son goût ! Facile de dire cela quand on vit d’une taxe que l’on a mis soi-même en place et en faisant des conférences facturé plusieurs milliers d’euros pour dire “Attention ! Vous polluez ! C’est pas bien ! Il faut réduire sa consommation !”. Qui l’eut cru ! Heureusement que certaines de ses conférences sont disponibles sur internet, sinon jamais nous n’aurions su que partir en vacances consomme de l’énergie !
Pour les transports, Jancovici dispose d’une voiture qui sert pour environ 12 000km/an à faire des déplacements longs (de type vacances) et pour une faible par (2000km/an), quelques déplacements de proximité. Cela fait 10 000km par an pour les vacances. Sachant que la ville de France la plus éloignée de Orsay est Nice (960km), combien de fois par an part-il en vacances ? Combien de week-end ? Comment fait-il tout cela tout en cumulant 4 métiers différents dont un de chef d’entreprise ? Sachant que toutes les grandes villes sont accessibles en TGV de Paris, et qu’en tant que bon écolo il doit surement prendre le train pour partir en vacances (surtout qu’il en a les moyens financiers) sur les longues distances. 12 000km par an c’est 1000km par mois, 250km par semaine. Comment est-ce possible de faire 250km (sans compter les 38km/semaine de déplacements de proximité) par semaine alors qu’il travaille à domicile ?
Un peu plus bas dans l’article, il précise qu’il ne part jamais loin en vacances. Pourquoi y a-t-il toujours des dissonances dans la bouche des écolos ? S’il effectuait véritablement les trajets qu’il explique, il ne ferait pas plus de 2000km par an en voiture. D’où provient la différence de 10 000km ? Pourquoi les écolos se sentent obligés de mentir et de prôner des trucs qu’eux-mêmes ne croient pas ?
Jancovici fait 2000km par an pour les déplacements de proximité. Il effectue ses déplacements (marché, supermarché, accompagnement des enfants à l’école…) à pied ou à vélo le plus souvent possible. Habitant en région parisienne, dans un endroit bien desservi par les transports en commun. L’usage de la voiture est extrêmement faible. Il précise lui-même qu’il est exceptionnel qu’il fasse des déplacements professionnels autrement qu’en RER ou train. Comment est-ce possible de faire 2000km de trajet de proximité par an ? C’est astronomique.
Ces exemples sont comme tous les autres, tiré de son propre article. Jean-Marc Jancovici ne se rend même pas compte qu’il est un gros pollueur. Pourquoi les écolos font-ils l’opposé de ce qu’ils prônent ? Tout cela parce qu’il ne prend pas l’avion, il s’estime sauveur de l’humanité.
Concernant l’alimentation, Jancovici se nourrit de fruits et légumes de saison pour éviter d’importer des haricots verts du Kenya (il s’agit de son propre exemple). Faut-il que le gouvernement décerne l’ordre national de la Légion d’honneur à 95% de la population française car celle-ci se nourrit de fruits et légumes de saison ou uniquement décerner la médaille à saint Jancovici car il mange des clémentines corse plutôt que des kiwis importés de Nouvelle Zélande ?
À partir de quel moment certaines personnes se sont prises pour des saints à faire de que 99% de la population française fait ? Pourquoi certaines personnes s’estiment-elles spéciales d’aller chercher une baguette de pain à vélo ou aller au marché à pied ? Qu’attendent-elles ? La médaille de la Bien-pensance ?
Conclusion
Non satisfait de sa polyvalence extrême et son stakhanovisme surdéveloppé, Jean-Marc Jancovici a coécrit une bande dessinée Le Monde sans fin, miracle énergétique et dérive climatique en 2021. Quels seront ses futurs projets à l’avenir ?
Je n’ai rien contre Jean-Marc Jancovici mais je ne supporte pas ce genre d’idées bien-pensantes. L’écologie n’est pas le monopole des “gentils”. Le climat n’est pas un débat. Tout le monde est informé depuis 50 ans du réchauffement climatique, tout le monde a compris les enjeux à venir. J’aime comparer cela aux manifestations contre les violences faites aux femmes, quel est l’intérêt de manifester contre ? Personne n’est pour, personne n’a jamais dit « Moi je suis pour, parfois il y a des exceptions, quand je rentre du travail et que ma femme n’a pas repassé le linge je lui met des claques parce que c’est mérité ». Les violences doivent simplement être sanctionnées, mais cela nécessite d’appliquer le code pénal et les juges ont du mal. C’est la même chose pour la thématique du réchauffement climatique; personne ne dit « Je veux détruire la planète parce que je l’aime pas ».
Jean-Marc Jancovici dénoncent des idées évidentes avec un retard de 30 ans. Il a consacré sa carrière à la lutte pour le climat sans ne jamais rien faire pour alors qu’il en avait les opportunités intellectuellement et professionnellement. Son seul apport est l’ajout d’une taxe carbone qui ne changera rien au réchauffement climatique. Il en tire un revenu de 10 000€ par mois grâce à son cabinet de conseil Carbone 4. Pendant ce temps là vous ne pourrez à l’avenir plus rien acheter et serez obliger de réduire votre train de vie. Prôner la décroissance tout en faisant l’inverse, c’est la philosophie de Jancovici. Ce n’est pas grave, il se nourrit indirectement de vos impôts et continuera à faire des séminaires au ski en pensant fortement à vos efforts que vous fournissez. Ne vous inquiétez pas, pour compenser il ne mange pas d’haricot vert du Kenya.
Au total opposé, je préfère le comportement de Elon Musk, il entreprend de nombreuses initiatives pour le climat, que cela soit par ses voitures électriques, l’installation de toits solaires, le stockage des énergies renouvelables avec les powerwalls ou la constructions de tunnels avec The Boring Company pour réduire les embouteillages. Peut être que ce ne sont pas les meilleurs solutions, peut être qu’une partie de ses initiatives ne seront pas rentables et vont échouer; mais il a l’audace d’essayer d’accomplir quelque chose et d’espérer laisser un monde meilleur. C’est quand même autre chose que de vivre du contribuable et faire des conférences pour expliquer que le niveau de la mer va monter de 1,20m au lieu des 1m prévu.
C’est également une déception pour ma part, Jean-Marc Jancovici est un individu très brillant et un excellent orateur. Utilisant sa notoriété, il aurait pu développer des initiatives ces dix dernières années plutôt que de faire des rapports de 3000 pages pour expliquer qu’un camion qui parcours Perpignan - Paris tous les jours consomme beaucoup de carburant.
J’attends avant tout d’une personne qui consacre sa vie à l’écologie qu’il montre l’exemple. Je ne supporte pas cette hypocrisie et malhonnêteté sur le climat, c’est là tout le dilemme, il faut réduire ses émissions mais personne n’est prêt à le faire, y compris les écolos. Cet homme possède une maison, une voiture et fait des conférences avec la jet-set parisienne dans les stations branchées du massif du Mont Blanc. Comment peut-on avoir confiance dans une personne qui n’applique même pas les remarques qu’elle préconise ? Qu’il montre l’exemple si il croit vraiment en ce qu’il dit.
J’aimerai le voir démontrer des méthodes alternatives, des manières de vivres en étant plus économes, utiliser sa notoriété pour promouvoir des initiatives à mettre en place pour être plus soucieux des enjeux climatiques, autre que consommer des fruits et légumes de saisons et aller chercher sa baguette de pain à pied. Parce que avoir 30 ans de retard tout au long de sa carrière, c’est quand même un peu triste…