La crise sanitaire a mis en avant le dispositif du chômage partiel (ou activité partielle). Ce dispositif n’est pas nouveau pour autant, il existe depuis 1958. Il permet aux entreprises faisant face à des difficultés économiques temporaires de réduire l’activité de leurs employés. Les salariés sont alors indemnisés en contrepartie de la réduction de leur temps de travail. Excellente nouvelles pour les salariés, ils conservent leur rémunération tout en travaillant moins. Le jackpot !

Crise sanitaire et chômage partiel

La crise sanitaire due au Covid-19 a permis à 9,6 millions de salariés, soit plus d’un actif sur trois, de bénéficier du chômage partiel et mettre en avant ce dispositif qui était alors inconnu de la majorité de la population.

Aujourd’hui, plus personne ne bénéficie du chômage partiel à cause du Covid-19. Si vous consultez votre entourage, plus personne n’est au chômage partiel depuis au moins un an et demi. Seulement, dans la réalité les chiffres sont légèrement différents.

Les chiffres actuels du chômage partiel

En avril 2022, 170 000 salariés étaient au chômage partiel, chutant de 31% par rapport au mois précédent (240 000 au mois de mars). Le Figaro se félicite même de cet « éffrondrement ».

Il faut toutefois mettre ses chiffres face à ceux précédent la crise sanitaire. Selon la Dares (Direction de l’Animation de la recherche, des Études et des Statistiques, encore un organisme public dont l’utilité reste à démontrer), de 2015 à 2019, entre 25.000 et 50.000 salariés étaient placés en activité partielle en moyenne chaque mois. Nous sommes donc à 120 000 salariés de plus(en plus des 25 000 à 50 000 qui sont déjà anormaux) qui bénéficient d’un travail à mi-temps, avec le salaire d’un temps plein au frais du contribuable.

Le Covid-19 a eu le bienfait de permettre à des employeurs et des salariés de trouver une méthode pour s’engraisser facilement. Cela serait bête de ne pas en profiter !

Une solution

Ne vous inquiétez pas pour autant, en cette période d’inflation, le pouvoir d’achat des français est mis à rude épreuve et le gouvernement travaille d’arrache-pied pour résoudre ce problème. Bruno Le Maire, Ministre de l’Économie, se dit “prêt” à augmenter le plafond journalier des titres-restaurant(encore un truc qui ne sert à rien) de 19 à 25€. Si avec cela votre porte monnaie ne se porte pas mieux, notre excellentissime Ministre ne pourra rien faire de plus pour vous.

Une autre solution serait de supprimer le chômage partiel, le contribuable n’a pas à payer le manque à gagner d’un salarié à mi-temps. Si celui-ci désire plus d’argent, qu’il trouve un travail à temps plein ou qu’il profite de ses pseudos vacances.

Cela permettrait de récupérer plusieurs millions (milliards ?) d’euros par an. Par sûr cependant que cela soit aussi efficace que la hausse du plafond des tickets restaurants…