Dominique Simonnot, Contrôleuse générale des lieux de privation de liberté (CGLPL), a déclaré que la surpopulation des prisons françaises était revenue à un niveau inacceptable. A t-elle affirmé qu’il faudrait construire davantage de prison pour résoudre le problème ? Bien sûr que non, mais avant de voir la suite de ses propos, alors nous renseigner sur le rôle du Contrôleur général des lieux de privation de liberté.

Qu’est ce que le Contrôleur général des lieux de privation de liberté ?

Selon Wikipedia, le Contrôleur général des lieux de privation de liberté (CGLPL) est une autorité administrative indépendante française chargée de contrôler les conditions de prise en charge et de transfèrement des personnes privées de liberté afin de s’assurer du respect de leurs droits fondamentaux. Il peut être saisi par toute personne privée de liberté ou un de ses proches. Succinctement, il vérifie que les détenus soient traités dignement.

Le contrôleur général est assisté de 33 contrôleurs permanents pour effectuer sa mission ainsi que de 25 intervenants extérieurs. Pourquoi fait il appelle à des intervenants extérieurs alors que tâche à accomplir ne fluctue pas pendant l’année ? Sûrement une manière de détourner des fonds et de faire appel à des prestataires occasionnels pour dépenser les budgets. Ceux-ci étant indépendants, ils peuvent être facturés plus cher qu’un employé de l’autorité administrative. Et les dépenses sont moins surveillés.

Bénéficiant d’un budget de 5 281 799 € en 2018, le Contrôleur général des lieux de privation de liberté ne manque pas de moyen. L’autorité administrative bénéficie de beaux locaux avec vue sur le bassin de la Villette à Paris.

Supposant que chaque employé bénéficie généreusement d’un salaire de 50k annuel (3200€/mois), cela fera un coût annuel de 2,9 millions d’euros. En plus de cela nous pouvons rajouter par employé (en comptabilisant les prestataires), 3000€ de budget annuel pour le matériel nécessaire pour le travail (informatique, bureaux, etc). Cela représenterait 174 000€ pour les 58 employés. L’équipe ayant réalisé 150 visites au cours de l’année 2018 et supposant que chaque visite coûte 1000€ (sûrement plusieurs personnes à se déplacer, logement et repas sur place à prendre en charge), cela représente 150 000€ sur l’année.

Légère aparté, 150 visites sur une année pour 58 employés, cela équivaut à 2,58 visites par employés. Les salariés ne sont pas débordés ! Avec une visite tous les 4 mois et demi, la productivité de l’organisme est exemplaire !

Sur notre budget estimé, nous pouvons y aller généreusement et rajouter 500 000€ de budget pour les frais divers oubliés (loyer, ménage, petits fours les vendredi après-midi, etc). Nous arrivons au final avec notre “petite” marge de 500k € à 3 724 000€ de budget, soit une différence de 1 557 799 € avec le budget officiel. Je vous laisse deviner où est parti le reste et réfléchir à ce que vous pourriez accomplir pour la société avec 1,5 millions d’euros annuel.

Comme pour chaque organisme public, il est toujours impossible de trouver les budgets sur internet, pourquoi ne sont-ils jamais publiés ? Pourquoi tout est caché de la population ? Les derniers chiffres datent de 2018, que s’est il passé en 4 ans ? Le budget a-t-il doublé ? Où sont passés les 1,5 millions d’euros annuellement disparu ? Sur 4 ans, cela fait 6 millions d’euros, sachant qu’avec la crise du covid il a sûrement été difficile d’effectuer les visites, je doute fortement que le budget ait diminué pour autant.

Le rapport de la Contrôleuse générale

Dans son rapport, la Contrôleuse générale des lieux de privation de liberté (CGLPL), dénonce « l’inacceptable retour de la surpopulation carcérale à son niveau d’avant la crise sanitaire ». Ce qui l’inquiète, ce n’est pas pourquoi y a t-il toujours de plus en plus de délinquance ou pourquoi ne construit-on pas plus de prison; non loin de là, le problème c’est la surpopulation carcérale.

Avec un budget de 5 281 799 €, plutôt que de faire des contrôles inutiles, on pourrait construire un paquet de cellules. Ce n’est pas si compliqué que cela après tout, il s’agit de 4 murs en béton avec un lit Ikea au milieu, pas besoin de décoration fantaisie. À 5 000€ la cellule, cela représente la construction de 1056 cellules par an. Ce n’est certes pas suffisant mais c’est toujours plus efficace que de produire un rapport que personne ne prend en compte ou même ne lit !

Le rapport dénonce ensuite « le cruel désintérêt de l’Etat et de la société pour les plus vulnérables ». Le système judiciaire français étant extrêmement laxiste, pour finir en détention il faut avoir commis des faits extrêmement graves et il n’y a à ma connaissance personne qui n’a forcé ces délinquants à commettre ces délits. Si ceux-ci ne sont pas satisfait des conditions de détention, ils étaient libres de respecter le Code pénal.

Selon francetvinfo, « Au printemps 2020, les pouvoirs publics, du fait du confinement, avaient pris des mesures de régulation carcérale pour libérer des prisonniers en fin de peine, ce qui a fait baisser la population carcérale de plus de 70 000 détenus en janvier 2020 à près de 59 000 en juillet 2020. Mais ces mesures n’ont pas été reconduites par le gouvernement, regrettent les auteurs du rapport. »

Le Contrôleur général des lieux de privation de liberté est extrêmement néfaste pour la société. Ce sont des parasites extrêmement malsains. L’autorité administrative se félicite de libérer des prisonniers alors qu’ils ont encore des peines à purger et se plaint que ces mesures exceptionnelles n’ont pas été reconduites. Il est primordial de se rendre compte de la dangerosité de cet organisme. Tous les voyants de la délinquance sont dans le rouge depuis plus de 20 ans, la justice est de plus en plus laxiste, mais d’après ces rapporteurs, le problème provient du fait qu’il y a encore trop de justice et qu’il faut encore libérer plus les délinquants. Il ne faut surtout pas construire de prisons.

En cas de délinquant récidiviste, les victimes pourront-elles réclamer dédommagement auprès du Contrôleur général ? Bien sûr que non, ces personnes ne paient jamais les conséquences de leurs actes. Dominique Simonnot va même plus loin, elle déclare que les conditions de détention sont « indignes » et que cela « dénature la peine, en aggravant les conditions matérielles de détention, en entraînant tensions et violences ». Les pauvres malheureux délinquants !

Dominique Simonnot, Contrôleuse générale, se plaint ensuite des « rats, cafards et punaises de lit » ainsi que de champignons sur le sol. Prenons pour exemple deux appartements identiques et mettons y deux types de population, dans le premier un citoyen lambda et dans le second une personne de type “supporter anglais”. Que se passera-t-il 2 ans plus tard ? Les deux appartements auront-ils subi la même usure ou l’un sera-t-il plus dégradé que le second ? Tout le monde ne se comporte pas de la même façon. Quand on a une hygiène de vie catastrophique on en paye les conséquences.

Que se passe-t-il quand des prisons sont concentrées d’individus type “supporter anglais” et non de citoyen lambda ? Celle-ci se retrouve dans des conditions insalubres. Il serait bien de réfléchir à comment sont arrivés les rats et puces de lit; ils ne sont pas arrivés là par magie. Bien sûr que ces conditions sont désastreuses et que personne ne souhaite habiter là dedans. Mais une fois de plus personne n’a forcé ces individus à commettre des délits. S’il ne sont pas satisfait des cafards ou du repas à la cantine il fallait réfléchir avant. C’est comme celà que l’on apprend de ses erreurs.

Le rapport continue sans cesse dans cette hypocrisie ridicule, les contrôleurs se plaignent des cellules de garde à vue, du manque d’accès au gel hydroalcoolique ainsi que le renouvellement des masques pendant la crise du Covid-19. Pour ces experts il s’agit d’une « absence manifeste de volonté d’évolution ». À deux doigts de demander l’accès à une playstation 5 à tous les détenus de France avec l’abonnement playstation plus inclus.

Concernant les établissements de santé mentale, les agents de la CGLPL soulignent un « manque criant de médecins, parfois doublé d’un manque de soignants ». N’est ce pas ridicule à l’heure ou la santé française est en ruine, où aux urgences un service sur cinq est en danger de fermeture cet été ? Un tiers des médecins vont partir à la retraite dans les dix prochaines années et ils ne seront pas remplacés. La situation va s’aggraver mais ce qui préoccupe ces agents ce sont l’accès aux soins pour les détenus.

Quant aux centres de rétention administrative, ce qui préoccupe les agents du CGLPL, c’est « l’ennui » des détenus. Ces personnes sont rentrés illégalement en France, ne disposent pas de titre de séjour et n’ont donc rien à faire ici. Mais ce qui préoccupe nos experts, c’est l’ennui des détenus. Deux paragraphes plus haut, j’ironisais sur le fait qu’ils étaient à deux doigts de préconiser “un détenu = un PS5”. Ces individus grassement payer par nos impôts sont des parasites plus violents et dangereux que les cafards et puces de lits de nos prisons.

Pour clôturer, Dominique Simonnot déclare qu’il « faut prendre conscience de ce que la prison n’est pas la seule sanction possible ». Ces élites sont extrêmement malsaines et dangereuses. Ces personnes vivent de nos impôts, détiennent un travail fictif avec une visite tous les 4 mois et demi, et veulent supprimer toute conséquences en France. Eux peuvent se permettre de vivre grassement sans travailler avec notre argent et souhaite abolir tout brin de justice encore existant en France. En attendant ils iront vivre loin de toute délinquance pour ne pas avoir à la subir.

Je suis conscient qu’il est important que les détenus doivent pouvoir vivre décemment, mais à l’heure où absolument plus rien ne va en France, je pense qu’il y a des problèmes plus important à résoudre. En attendant, ce sont eux qui ont fait le choix de commettre des crimes et délits. Qu’ils en paient les conséquences.