Taxer les "superprofits" des grandes entreprises, l'amendement est finalement rejeté
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L’assemblée nationale a rejeté de 8 voix seulement l’idée de taxer les “superprofits” ou “bénéfices exceptionnels” des grandes multinationales de transport de marchandises ou pétrolières.
Les députés de l’opposition souhaitaient une “taxe exceptionnelle de 25% sur les superprofits” des différentes sociétés, pétrolières et gazières, de transport maritime ou les concessionnaires d’autoroute. Mais comment définit t-on le “superprofits” du “profit acceptable” ? C’est malheureusement un mystère et nos députés n’ont pas eu le temps de se pencher sur la question.
Qui paie les taxes ?
Il faut comprendre une chose, c’est toujours le consommateur final qui paie la taxe. Vouloir taxer Total qui est en “train de se gaver”, revient à rajouter une taxe sur le consommateur. Total se fait une marge sur le service qu’il produit. Si l’on décide de taxer Total pour X raison; pour conserver sa marge, Total devra augmenter ses tarifs. Ce sera le consommateur final qui paiera son essence plus cher et la différence sera nul pour Total.
Les députés iront alors se plaindre que l’essence est encore plus chère qu’avant et que Total se gave encore plus. Que se passera-t-il ? C’est un cercle sans fin, ils voudront encore augmenter la taxe car Total se gave encore plus qu’avant, ce qui augmentera encore les tarifs finaux aux consommateurs.
Qui se gave ?
« Le peuple français est en train de souffrir quand Total est en train de se gaver », a déclaré Mathilde Panot, présidente du groupe LFI à l’assemblée nationale. La député Mathilde Panot est très inquiète que certains se gavent sur le prix de l’essence, il serait bon de rappeler que 60% du prix de l’essence part dans les poches de l’État. Sur un plein à 50€, cela représente 30€ qui partent dans les poches de quelqu’un qui n’a absolument rien contribué de l’extraction du pétrole jusqu’à l’acheminement dans le réservoir de votre voiture. S’il faut s’occuper des profiteurs de cette hausse, il serait bon de commencer par le plus gros…
Selon Wikipedia, Mathilde Panot était secrétaire de l’association L’Ère du peuple qui était un prestataire de la campagne de Jean-Luc Mélenchon. Selon LFI, elle a été rémunérée « près de 40 000 euros tous frais compris sur 9 mois ». Bien loin du salaire moyen de 1480€ d’une secrétaire administrative. On se questionne bien évidemment comment cette association a obtenu autant d’argent à reverser à une simple secrétaire. L’association est d’ailleurs mise en examen, elle avait entre autre facturé 440 027€ au candidat pour des locations de salles ou de matériel informatique et des prestations intellectuelles de ses quatre salariés, parmi lesquels les députés Bastien Lachaud, déjà mis en examen, et Mathilde Panot. Dans ce cas là, les “superprofits” sont étrangement autorisés pour Mathilde Panot, il ne s’agit surtout pas de gavage ! Et cela ne doit pas être un cas isolé, c’est simplement une méthode pour vivre tel un parasite au frais du contribuable. Les dépenses de campagne sont remboursées avec vos impôts. Quand Total se fait une marge sur ses services fournis, c’est du gavage et le peuple français souffre. Par contre quand c’est Mme Panot, c’est différent, ce n’est plus du gavage et, certe, le peuple français souffre mais c’est pour la bonne cause. Il est à regretter que le Code Pénal ne soit pas appliqué, ce délit est puni de 10 ans d’emprisonnement et d’une amende de 1 000 000 d’euros. Mathilde Panot n’est pas en prison et continue à vivre de l’argent public tout en crachant sur le dos des entreprises produisant de la valeur.