Thomas Piketty, l'économiste qui dédia sa vie à combattre les inégalités.
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Thomas Piketty est un économiste français spécialiste de l’étude des inégalités économiques, où il y dédia ses recherches. Pour ses travaux, il a entre autres reçu le prix du meilleur jeune économiste de France en 2002 et le prix Yrjö Jahnsson en 2013.
Spécialiste des inégalités économiques, ses travaux sont dans des domaines multiples: d’abord théoriques et normatifs puis à partir de la fin des années 1990, ses travaux tendent vers une perspective historique et statistique.
Voici une liste non exhaustive(tiré de sa page Wikipedia) de son parcours exceptionnel dans la lutte contre les inégalités:
Il effectua une recherche sur les hauts revenus en France qui conduira à la publication de l’ouvrage “Les Hauts Revenus en France au XXè siècle”. Il y découvrit entre autres que grâce à l’impôt sur le revenu dépassant 70% dans les années 1920 et même 90% au Royaume Uni, il s’est produit une baisse des inégalités car quand on est tous pauvre au moins on est tous égalitaire.
Thomas Piketty s’est, par la suite, engagé dans un travail comparatif sur la dynamique des inégalités dans les pays développés. Ces études ont permis de faire ressortir que les pays anglo-saxons, après avoir connu la même baisse des inégalités économiques que les pays d’Europe continentale, se sont engagés dans une dynamique de reconstitution de très fortes inégalités depuis 30 ans.
Il publia en 2013 “Le Capital au XXIè siècle” un best seller de près de 1000 pages sur les inégalités, avec en particulier une étude de répartition des richesses à travers différentes époques, qui fait apparaître des inégalités de patrimoine presque aussi fortes que durant les années 1900.
Piketty ne s’est pas seulement concentré sur les inégalités économiques, mais aussi dans des domaines différents souvent en lien avec les inégalités économiques comme les inégalités scolaires et la retraite par répartition.
je passe le partie critiques et controverse de sa page Wikipedia malgré le fait qu’elle soit supérieur à la partie concernant ses recherches. Ses détracteurs l’accuse “de manipulation de données”, “d’avoir artificiellement modifié les données afin de « dramatiser » les résultats”, que « certaines données sont sélectionnées ou construites sans source originale », que « les conclusions ne permettent guère de corroborer la thèse selon laquelle une part croissante de la richesse totale est détenue par les plus riches », “confirme ces faiblesses méthodologiques lié à des calculs sur une base d’échantillonnage de données dit “calculés » et non de vérité terrain”, « des choix de données très discutables et des omissions regrettables » ou même « d’inventions de faits historiques afin de soutenir sa narration ». Il lui est reproché également de ne décrire “aucunement les coûts de son programme redistributif et de rejetter entièrement les conséquences que peuvent avoir, sur les entrepreneurs et la prise de risque, une augmentation des taxes sur le revenu et la richesse”, également d’omettre " la mobilité parmi les 10 % les plus riches est absolument impressionnante” ainsi que “environ 50 % des Américains ont fait partie durant leur vie, pour au moins une année en moyenne, des 10 % les plus riches. Environ 11 % des Américains ont même fait partie pour au moins une année du 1 % des plus riches.”. Ce qui contredirait les thèses de notre mozart de l’économie selon lesquelles les riches sont des héritiers qui ne cessent d’accumuler des richesses toute la vie. Tout cela est évidemment faux, Thomas Piketty est le plus grand intellectuel économiste français qui se bat pour les inégalités. Il ne peut pas avoir faux ! De plus, il écrit pour Libération et Le Monde. Toutes ces critiques sont irrecevables !
D’où vient Thomas Piketty ? Quel est le parcours exceptionnel de ce Mozart de l’économie ?
Selon wikipedia, Thomas Piketty naît en banlieue parisienne de parents issus d’un milieu aisé militant au parti trotskiste. Ses descendants, ingénieurs et vivant en région parisienne créent sous le Second Empire une société de dragage et de matériaux appelée Piketty frères, au capital de plus d’un million de francs (l’un des actionnaires est l’homme d’affaires Georges Chodron de Courcel, arrière-grand-père de Bernadette Chirac). Ils connaissent une grande réussite financière grâce aux travaux de dragage nécessaires à la construction du métropolitain de Paris qui leur sont confiés.
Personnellement je n’ai pas de descendants ayant ériger des sociétés avec un capital aussi énorme (surtout en considérant l’inflation) et ayant accomplis des travaux aussi titanesque. Je n’ai pas non plus de contact avec Brigitte Macron. Et je doute que ce soit différent pour la majorité des français.
Thomas Piketty a un parcours exceptionnel, après son baccalauréat, il entre en classes préparatoires scientifiques au Lycée Louis-le-Grand puis est admis à l’École Normale Supérieure(ENS). Il y obtient un DEA cohabilité par l’École Normale Supérieure, l’École des hautes études en sciences sociales(EHESS) et l’École nationale de la statistique et de l’administration économique(ENSAE). Il soutient ensuite une thèse de doctorat en sciences économiques préparée à l’École des hautes études en sciences sociales et à la London School of Economics. Cette thèse obtient le prix de la meilleure thèse de l’année décerné par l’Association française de science économique.
Une fois sa thèse achetée, il part enseigner au MIT puis revient en France devenir chargé de recherche au CNRS où il y obtient la médaille de bronze du CNRS. Par la suite, il devient directeur d’étude à l’EHESS. En 2005 il se voit confier par De Villepin la création d’une nouvelle institution universitaire française « capable de rivaliser avec la London School of Economics ». L’École d’Économie de Paris, dont il devient le premier directeur. Il devient par la suite conseiller de Ségolène Royal lors de sa campagne électorale présidentielle.
Grâce à ce parcours exceptionnel, il est sélectionné en 2012 parmi les 100 intellectuels les plus influents.
L’année suivante, il sort son best seller Le Capital au XXIè siècle. Il sera même reçu à la maison blanche par le conseiller économique du président américain Barack Obama.
Virtuose de l’économie, il devient également éditorialiste pour le journal Libération et publie occasionnellement des tribunes dans Le Monde.
Tout au long de sa carrière extraordinaire, il a assuré la direction de 17 thèses de doctorat et la supervision de 64 mémoires de master.
30 ans de recherches sur les inégalités
Thomas Piketty a consacré 30 ans de sa vie à faire de la recherche sur les inégalités sans se rendre compte qu’il faisait lui-même partie de ces 1% et qu’il faisait lui-même partie du problème.
Quel est le point commun entre tous ces grands intellectuels ? Ce sont tous des descendants de grandes familles vivant au frais du contribuable. Thomas Piketty est un des rares membres de l’intelligentsia à vendre des livres. Mais la majorité de ses revenus proviennent directement des impôts en provenance des français qui sont eux victime de ces inégalités. Cocasse pour quelqu’un qui consacre sa vie à combattre les inégalités.
Thomas Piketty est un des rares intellectuels à vendre des livres. Sur amazon, son best seller Le Capital au XXIe siècle a obtenu 543 notations, exceptionnel pour un intellectuel. Bernard-Henri Lévy, un des plus grands intellectuels français, ne dépasse que très rarement les 50 notations sur chacun de ses livres et la majorité a moins de 10 votes. Marlène Schiappa vendrait presque plus de livres ! Par comparaison, le livre du Youtubeur Major Mouvement a plus de 2100 notations, très loin devant nos virtuoses !
Aucun de ces intellectuels ne travaillent dans le secteur public car cela nécessite d’avoir des compétences recherchées dans le monde du travail et d’évoluer en permanence avec. Travailler et se remettre en question c’est difficile, il est beaucoup plus simple de bifurquer d’organisme public à organisme public subventionné au fils du vent, de passe de rôle de chercheur à directeur puis conseiller. Quand l’ennui s’approche, il suffit de passer du côté des médias, d’aller sur un plateau TV ou d’écrire dans un média comme Le Monde ou Libération qui sont eux aussi maintenus en vie par des perfusions publiques.
Autre avantage, pouvoir écrire un livre sur ses horaires de travail, c’est drôlement plus simple que d’écrire un livre en rentrant du boulot après s’être occupé des enfants. Puis si le livre ne se vend pas ce n’est pas grave, nous sommes toujours rémunérés en tant que directeur ou conseiller d’une institution semi-fictive publique. La belle vie.
Qu’a-t-il fait pour résoudre ces inégalités ?
En 30 ans de carrière? RIEN. Sa solution ? Il faut taxer davantage les riches, pas lui car même si lui-même fait partie des 1%, il est gentil et plein de bonté donc il peut être exempté de ces nouveaux impôts. Il faut que ça soit pour les autres, ou pour les encore plus riches que lui. Mais si jamais son capital augmente, il faudra augmenter les paliers d’imposition pour ne pas trop le pénaliser car il est gentil.
Thomas Piketty doit cumuler de nombreux salaires entre ses différents postes de directeur (impossible normalement à faire en même temps, mais il est très fort), son poste de chercheur ainsi que toutes ses contributions dans les grands médias français. Bien sûr, il fait tous ces métiers en même temps tout en écrivant des livres à côté. Une productivité extraordinaire. S’il consacrait sa force de travail dans le privée, il serait un Elon Musk puissance dix et nous vivrons sur Mars avec des voitures volantes.
Nos intellectuels vivent dans un monde totalement différent du notre. Il faut d’urgence arrêter de les subventionner. Ces personnes nous prennent notre argent, se moque de nous, parfois jusqu’à nous humilier et font des carrières entières sur du vide sans rien produire derrière. (tout en étant grassement rémunéré).
Le syndrome de Piketty
Mais pourquoi dévouer toute sa vie aux inégalités pour ne rien faire derrière ? Donne t-il une partie de son salaire astronomique à des associations ? Ayant une productivité exceptionnelle, utilise t-il son temps pour résorber ces inégalités ? Participe t-il à l’éducation des personnes en difficultés pour les aider à se sortir de la misère ? Participe t-il à l’aide aux logements pour les personnes avec peu de moyen ? Prend t-il parmi ses élèves de l’École d’Économie de Paris des étudiants en provenance de milieux défavorisés ou alors les quotas c’est seulement pour les autres ? Participe t-il à la réinsertion des migrants, des délinquants ou toutes autres personnes en difficultés ?
Comme dit le dicton “faites ce que je dis pas ce que je fais”. C’est ce que j’appelle le syndrome de Piketty, lutter contre les inégalités tout en ne voyant pas que les inégalités proviennent de soi-même. En attendant, travailler bien, car son salaire ne va pas se payer tout seul. Mais attention quand même, car en cas de réussite professionnelle il sera là pour lobbyer le gouvernement pour vous taxer davantage. Et oui, la jalousie ça existe même parmis nos intellectuels !